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De la microélectronique aux infrastructures de télécommunications, les TIC voient leur place déjà importante s’accroître davantage. C’est le domaine de nombreux challenges qui font évoluer nos sociétés actuelles vers des futurs plus innovants et connectés. Ces vingt dernières années, est survenu un boom des objets connectés en tout genre, smartphones, montres connectés, enceintes Bluetooth, etc.

Après les objets connectés, apparaît un nouveau challenge, déjà répandu dans certains pays avancés, celui du bâtiment connecté, ou bâtiment intelligent. Il s’agit d’un concept que la domotique a déjà traité. Le bâtiment connecté met en avant certes un grand enjeu technologique, mais il révèle aussi des enjeux RSE (environnementaux, sociaux et économiques).

En effet, comment le bâtiment connecté traite-t-il avec ce sujet ?

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Smart building, bâtiment connecté, bâtiment intelligent …

Le bâtiment connecté a recours aux nouvelles TIC.

Le terme TIC, Techniques/Technologies de l’Information et de la Communication, couvre à lui seul un ensemble de domaine. Mais sa définition se rapproche le plus de celle de la télématique. Il est difficile à définir tant il existe de variations de définition.

Le smart building permet une gestion intelligente et organisée des équipements qu’il contient en simplifiant l’échange de la data au sein du bâtiment lui-même ainsi qu’avec d’éventuels applicatifs externes.

Son fonctionnement se base sur ses nombreux capteurs grâce auxquels les données sont récupérées et exploitées afin de perfectionner les opérations de maintenance et le confort de vie. A ses capteurs s’ajoutent des actionneurs, « systèmes intelligents contribuant à l’exécution des commandes sur les dispositifs électriques auxquels ils sont connectés. »

Le tout permet le contrôle et la gestion automatisée des ouvertures, de l’énergie et des ressources.

En ce qui concerne l’infrastructure des TIC actuelle dans le résidentiel collectif, on peut ouvrir le débat. En effet, aucune infrastructure TIC privée n’est construite aujourd’hui dans les bâtiments résidentiels, collectifs ou dans les lotissements. Seules sont déployées des infrastructures qualifiées de basiques, pour distribuer les signaux de télévision ou les portiers ou interphonie.

Les infrastructures des opérateurs publics de communication viennent en induction de ces bâtiments, mais pas d’infrastructure à proprement parler.

En l’état, les résidences et les logements n’ont pas la faculté de devenir connectés et communicants.

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Impacts des câblages des réseaux TIC dans les bâtiments

Les câblages des réseaux TIC soulèvent plusieurs problématiques. Par ailleurs, celles-ci représentent des enjeux RSE actuels.

Surabondance des produits de câblage

Quand on évoque les produits de câblage dans les bâtiments, le terme surabondance s’impose à nous.

D’une part, cela s’explique par la norme ISO 11801, celle du modèle de câblage TIC. Celle-ci exige l’aménagement de locaux techniques qui occupent jusqu’à 1% de la surface totale de ces bâtiments. N’oublions pas que la climatisation de ces locaux, avec l’énergie que cela représente, implique un surcoût.

A cela s’ajoute des contraintes d’intégration lourdes et un nombre élevé de câblage pour alimenter par la suite les prises TIC. Or, une grande majorité de prises ne sont pas utilisées. Près d’une prise sur deux pour être exact.

En moyenne, le câblage TIC d’un bâtiment de 15 km² compte entre 3000 et 4000 prises, si ce n’est plus. Pour les raccorder, des centaines de kilomètres de câbles cuivre à paires torsadées sont utilisés. La consommation d’alliage de cuivre est donc d’environ 3 tonnes. L’ensemble qui prend en compte le câblage et les prises a un bilan carbone de 40 tonnes d’équivalent CO2. Ce qui est énorme !

D’autre part, la faible adaptabilité des connexions pose problème et oblige à revoir une partie ou l’ensemble du câblage régulièrement.

C’est pourquoi le câblage 11801 n’est pas réellement adapté ni optimisé pour les bâtiments.

De ce fait, il y a la surabondance de câblage est une réalité à connaître.

 

Une utilisation de l’espace optimale ?

Celle-ci prend la forme d’une architecture étoilée à deux ou trois nœuds de connexion.

Le premier nœud de connexion est le répartiteur général. C’est sur lui que viennent toutes les liaisons extérieures et que des sous-répartiteurs y sont alimentés. Or, un sous-répartiteur doit être nécessairement proche d’une prise terminale.

Cela amène à multiplier les sous-répartiteurs et les locaux techniques associés.

Certaines fois, un point de consolidation passif est rajouté afin d’alimenter les prises terminales au plus près.

L’alimentation de l’ensemble du réseau TIC se base sur des switches de type bureau. Ceux-ci doivent être placés dans les locaux techniques, climatisés et contrôlés.

Par conséquent, l’espace utilisé n’est pas optimisé.  

 

La question de l’énergie

En 2008, selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la consommation des services TIC représentait environ 13,5% de l’énergie consommée en France.

La consommation d’énergie est due au réseau TIC, à sa maintenance, sa climatisation, mais aussi à une surcapacité du débit réseau.

 

En conclusion, le modèle de câblage des réseaux TIC actuel doit être revu. En effet, on relève plusieurs points négatifs allant à l’encontre des valeurs RSE : mauvaise utilisation de l’espace, surabondance de produits de câblage, surconsommation d’énergie qui conduit à une perte d’énergie, …

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Enjeux pour un futur plus éco-responsable

Il est donc nécessaire de prioriser les enjeux RSE du bâtiment intelligent sur le plan de sa construction. A partir des constatations précédentes, il paraît évident qu’il faut réduire les câblages, optimiser l’espace et mieux gérer la consommation énergétique.

La finalité même du bâtiment connecté est d’apporter, certes, un confort de vie pour ses habitants. Mais il doit aussi apporter une solution durable d’un point de vue environnemental.

En plus de l’avantage écologique qu’apporte une meilleure gestion des câblages TIC et de l’énergie, il y a un avantage économique. Qui dit réduction des produits de câblage, dit meilleure gestion économique.

Les enjeux RSE du bâtiment connecté sont donc multiples : économiques, environnementaux et sociaux. Ainsi, il faut en faire l’objectif principal du bâtiment connecté.

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Sources:
1 –   INSEE – Technologies de l’information et de la communication en Franche-Comté (Octobre 2014)
2 –  
BATIMAT – Bâtiment connecté : les constructions de l’avenir ? – Hasina R. (Avril 2020)
3 – 
XPAIR – Bâtiment connecté
4 –  IMMOBYJO – Qu’est-ce qu’un bâtiment connecté – Joaquim (Avril 2019)

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